À propos

PERRON, FILS ET FILLE

Chez les Perron, on a le commerce dans le sang. Au XVIe siècle, Daniel Perron habitait La Rochelle. Marchand comme son père, Daniel était un bourgeois propriétaire de quatre navires marchands ( Le petit François, Le Taureau, Le Petit Saint-Jean et L’Aigle blanc).

Son fils François participa ensuite au développement de la Nouvelle-France. Rien d’étonnant donc à ce que Pierre Perron verse lui aussi dans le commerce, comme son propre père, Adélard. Tout d’abord commerçant de fourrure et de poissons dans le Grand Nord, capitaine de bateaux, négociant dans le bleuet (il avait 17 camions à l’époque) puis premier boulanger de Saint-Prime, Pierre Perron fonde l’abattoir en 1927.

À l’époque, la Caisse populaire n’existe pas encore. Une entreprise se bâtit donc avec son argent personnel. C’est ainsi que la femme de Pierre, Lucienne, va se lancer de son côté dans la production de fraises pour contribuer financièrement au projet de son mari. Les clients sont alors les gens des alentours. Chaque printemps, Pierre se rend à Pointe-Bleue avec son camion rouge. Il emporte avec lui une carcasse de bête, qu’il découpe avec sa scie, morceau après morceau, maison après maison. Les gens le paient comme ils peuvent, parfois en argent, parfois avec des poules… Petit à petit, ils se mettent à surveiller l’arrivée du monsieur au camion rouge. Plus tard, Pierre cédera l’affaire à son garçon, Lucien, qui la cédera lui-même à son fils Denis en 1989. Denis sera le premier à obtenir une accréditation gouvernementale lui permettant de vendre au magasin.

Initialement abattoir multi-espèces, BOUCHERIE PERRON choisi de se concentrer sur l’abattage et la transformation de porcs. Avec ses enfants, Denis va diversifier les activités de l’entreprise et l’ouvrir à la charcuterie. C’est ainsi que nait BOUCHERIE CHARCUTERIE PERRON INC.  Depuis 2009, l’entreprise est la propriété de Manon Perron, fille de Denis, et de la coopérative Nutrinor.  Cette association rend possible la création d’une chaîne de valeur où tous les maillons sont contrôlés en ayant à cœur les valeurs familiales et coopératives.

Notre exception

Nous effectuons la transformation des porcs de la coopérative Nutrinor, pour créer des produits distribués chez les détaillants de la région et dans les grands centres urbains du Québec.

Nous intervenons dansla transformation des porcs, le tout réalisé dans les règles de l’art et sous la supervision constante d’inspecteurs et de vétérinaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.  Le bien-être animal constitue pour nous un impératif incontournable, tant durant le transport qu’à l’abattage. Lors de la découpe, tout se fait à la main. Nous sommes ainsi en mesure de distribuer à nos clients des coupes de viande fraîches, savoureuses et non transformées mécaniquement.

Procédés

L’entreprise s’est fait connaître à travers le temps par sa production à l’ancienne de produits comme les cretons, les saucisses (près de 20 variétés), le jambon (cuit et toupie), le bacon ou encore le boudin au sang de porc frais. Les différentes découpes de porc sont aussi distribuées.

Les produits fumés respectent également une méthode traditionnelle, dans un fumoir artisanal authentique avec un générateur de fumée de bran de scie d’érable.

Cette méthode est extrêmement rare puisque chez la concurrence, dans la majorité des cas, le fumage se fait avec de l’essence de fumée plutôt qu’avec de la fume naturelle.

Promesse de qualité

Le recours systématique aux méthodes traditionnelles permet d’offrir des produits de haute qualité renommés et reconnus en tant que tels. Nos jambons sont notamment réputés pour leur taux de protéines nettement supérieur  à la moyenne, ce qui donne au consommateur l’impression de mordre dans un produit bien «viandé » et plus consistant.

Les porcs sont élevés, abattus et transformés dans la région du Saguenay−Lac-Saint-Jean, ce qui nous permet d’avoir un contrôle supérieur sur la qualité et la stabilité des coupes primaires.

1500

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1927

2009

2016

Au 16e siècle

Daniel Perron habitait La Rochelle. Marchand comme son père, Daniel était un bourgeois propriétaire de quatre navires marchands (Le petit François, Le Taureau, Le Petit Saint-Jean et L’Aigle blanc).

Au 16e siècle

Son fils François participa ensuite au développement de la Nouvelle-France. Rien d’étonnant donc à ce que Pierre Perron verse lui aussi dans le commerce, comme son propre père, Adélard. Tout d’abord commerçant de fourrure et de poissons dans le Grand Nord, capitaine de bateaux, négociant dans le bleuet (il avait 17 camions à l’époque).

Fondation de l'abattoir

Pierre Perron, premier boulanger de Saint-Prime, fonde l’abattoir. Pour financer l’entreprise, la femme de Pierre, Lucienne, se lance de son côté dans la production de fraises. Les clients sont alors les gens des alentours. Chaque printemps, Pierre se rend à Pointe-Bleue avec son camion rouge. Il emporte avec lui une carcasse de bête, qu’il découpe avec sa scie, morceau après morceau, maison après maison. Les gens le paient comme ils peuvent, parfois en argent, parfois avec des poules… Petit à petit, ils se mettent à surveiller l’arrivée du monsieur au camion rouge. Pierre cède son entreprise à son garçon Lucien.

Nouveaux propriétaires

L’entreprise est maintenant la copropriété de Manon Perron, fille de Denis, et de Nutrinor, une coopérative régionale solidement implantée qui regroupe plus de 1075 producteurs agricoles et compte plus de 750 employés. Cette association rend possible la création d’une chaîne de valeur où tous les maillons sont contrôlés en ayant à cœur les valeurs familiales et coopératives.

Investissements

Un investissement de 3,3 millions de dollars permettra de doubler la superficie de l’usine de transformation des viandes, de la moderniser et de se doter d’équipements plus performants.